Coffee! Coffee!

Avant  de vous parler de tout ce qui concerne mon installation, ma recherche d’appart, les coupures d’eau et l’absence de chauffe-eau dans ma salle de bain à la guesthouse, les égouts à ciel ouvert , les photos gores dans le journal, mon social networking en gate-crashant  la Christmas Party du Cercle des Catholiques Internationaux (on m’a tendu un get-appen !!), de mon karma bordé de nouilles pour ma registration au FRROHHHHH qui ne m’a pris que 2 heures,  je vais d’abord aborder le sujet de ma première grande lutte à Bombay, celui qui me tient le plus à cœur:  le café.

Je ne suis pas difficile.

J’aime le café, sans lait, avec un tout petit peu de sucre.

Jusque qu’à aujourd’hui, je n’ai pas eu trop de problème avec ça car je me fais mon café (ou alors c’est ma maman, mais ma maman fait le café trop fort, j’ai beau lui dire, elle ne change pas ses doses,  mais  là on s’éloigne du sujet). Ici, ce n’est pas comme à la maison. A la guesthouse et au bureau, ce sont les caretakers qui se chargent de nous préparer nos boissons. Approchez-vous de  la cuisine, et zou zou zou on vous chasse à renfort de cris et de grands gestes… Bon… Soit. Attendons...

Jour 1

Premier café pour mon petit-déjeuner: milky, sugar overdose.
Bon, là , il va falloir rectifier le tir tout de suite sinon on ne va pas s’en sortir.
Le café du matin, c’est sacré, il faut qu’il soit parfait.

Jour 2

Le lendemain matin j’explique à Krishna, notre caretaker à la guesthouse, que je veux mon café noir, avec  1 cuillère de sucre.
Résultat : black coffee, sugar overdose… On y est presque.

Jour  3

Krishna, I would like my coffee black please, with just a little bit of sugar, just a little bit, 1 spoon only.
Résultat : black coffee, sugar overdose… il faut changer de tactique.

Jour 4

Krishna, just make me black coffee and leave the sugar on the table please, I’ll put it myself, thik hai ?
Résultat: black coffee, just the right amount of sugar put in the mug by little me. Perfect! On y est arrivé en 4 jours, je trouve que c’est une performance tout à fait honorable.

Hier au bureau, pour ma deuxième journée de thé au lait trop trop trop sucré (j’aime le thé, avec du lait, mais sans sucre), je suggère au chef qu’il serait sympa d’investir dans du café, on est quand même 8 Français dans l’équipe et je crois que nous buvons tous du café (surtout moi en fait). Ok, ok, on va voir ce qu’on peut faire.
Lorsque Santosh (le caretaker du bureau) distribue la tournée de thé de l’après-midi, je me sers comme d’habitude, parce que l’air de rien, je m’y fais à cet oversugary chai.  Et là mon chef me tombe dessus : « we have coffe now if you want ». Oh ok, cool, ben laissez moi finir mon thé et la prochaine fois je prendrais volontiers un café. « No, no, no. We have some coffee. Have a coffee ! » Euhhh ok then. Sur ce, il ordonne au pauvre Santosh de reprendre ma tasse et de me faire un café. Je glisse à l’oreille de Santosh, please, black coffe, just a little bit of sugar. One spoon only.  Chinni, sirf ek chammach.

Résultat: black coffee, sugar overdose…

Comments

[Guru Zendebeu]

ek coffee... Doodh aur suker ke binah...
Ca prend un peu de temps au début, mais ils s'y font. Ou alors, il te reste le café coffee day ou le barista :)